Dear colleagues,
the Greek government is passing a university Reform Bill, while universities are closed for holidays and the whole academic community is against it. This Bill demolishes what we know as university, academic disciplines, research, knowledge production and reproduction and academic freedom. It promulgates the model of authoritarian management and educational neoliberalism in the worst imaginable blend of Bologna process. It not only transforms university into an enterprise, distributing funds through qualitative assessment to the "most profitable" sectors of knowledge, but it also transforms university education into college training. Departments and their academic role are abolished and replaced by "teams of teachers" of unspecified disciplinary constitution, who will be "teaching machines" with no say as to how their curriculum will be constructed.
If you take into consideration that university funds are cut by 50% already, you can imagine that not much of it will survive unless tuition fees are imposed, a move forbidden however by the Greek Constitution, which guarantees free higher education for all. As for social science and humanities, I am afraid that not much will be left of it.
For all these reasons, we are launching a petition to the international academic community to support our struggle against the Bill. Below you will find two links. In the first, you can find a summary of what is going on and you can sign by sending an email. The second is an ordinary petition with little information. You just get in and sign.
Please give us some of your time, please sign it and pass it around to any list available to you.
Excuser les répétitions
Chers collègues,
le gouvernement grec est en train de promouvoir, en plein été et malgrè l' opposition totale de la majorité écrasante de la communauté académique, une loi de réforme de l'éducation supérieure carrément désastreuse. Ce projet de loi prévoit tacitement l' abolition graduelle de l' éducation supérieure en tant que bien public, qui, pourtant, est garanti par Constitution de la Grèce. (Déjà le financement de l' éducation supérieure a été diminué de 50%, par la suite de la crise financière). Il prévoit aussi l' instauration d' un modèle autoritaire d' administration, qui soustrait toute décision, tant administrative qu' académique du contrôle de la communauté académique et de ses organes collectifs (sénat, assemblées des départements, etc.). Les autorités universitaires élues jusqu' à maintenant par l' ensemble de la communauté académique seront remplacées par un conseil d' administration qui régit l' université à l' instar d' une entreprise et qui décide sur l' allocation des ressources, désormais dirigées vers les secteurs de connaissances les plus profitables.
le gouvernement grec est en train de promouvoir, en plein été et malgrè l' opposition totale de la majorité écrasante de la communauté académique, une loi de réforme de l'éducation supérieure carrément désastreuse. Ce projet de loi prévoit tacitement l' abolition graduelle de l' éducation supérieure en tant que bien public, qui, pourtant, est garanti par Constitution de la Grèce. (Déjà le financement de l' éducation supérieure a été diminué de 50%, par la suite de la crise financière). Il prévoit aussi l' instauration d' un modèle autoritaire d' administration, qui soustrait toute décision, tant administrative qu' académique du contrôle de la communauté académique et de ses organes collectifs (sénat, assemblées des départements, etc.). Les autorités universitaires élues jusqu' à maintenant par l' ensemble de la communauté académique seront remplacées par un conseil d' administration qui régit l' université à l' instar d' une entreprise et qui décide sur l' allocation des ressources, désormais dirigées vers les secteurs de connaissances les plus profitables.
De plus, ce projet de réforme instaure un modèle académique qui abolit tout ce que l' on connaît sous le nom d' univerité: les départements (et par conséquent, des disciplines), la recherche académique ainsi que des libertés académiques. Les départements seront transformés en "équipes d' enseignants" de constitution disciplinaire indéfinie, et ces derniers en machines à enseigner, puisqu' ils n' aurons pas la possibilité de décider leurs propres cursus. Selon ce modèle académique les universités ne seront plus de centres d' éducation mais des centres de formation professionnelle. Et les enseignants seront encore plus mal payés, à moins de se soumettre à la discipline du marché.
Pour toutes ces raisons nous lançons une pétition à la communauté académique internationale de soutenir notre combat contre le projet de réforme du gouvernement grec.
Nous avons grand besoin de votre aide! Nous vous prions de nous accorder un peu de votre temps àfin de signer et de circuler notre pétition.
En vous remerciant d' avance, veuillez agréer l' expression de mes sentiments les plus distingués
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